Le papa et l'allaitement

« J'aime regarder ma femme allaiter notre fille, ma femme semble heureuse et épanouie, quant a ma fille elle goûte un lait différent chaque jour, elle semble adorer, elle est en haut des courbes de croissance. Voir ma femme et ma fille connectées me rend moi aussi épanoui et fier de ma famille. » Un papa

 

« Clément, 32 ans, enseignant, papa de Léo, allaité. Il faut soutenir les femmes françaises dans leur combat (car c'en est un en France !) pour allaiter dans les meilleures conditions possibles. Cette possibilité géniale fournie par la nature ne doit pas devenir une corvée négligée par notre société. Formons mieux nos professionnels de santé, c'est un investisse ment lourd de sens et de bénéfices ! Merci pour votre action. Bises ! » Clément

 

« L'allaitement fait parti de ces petits moments privilégiés et intimes entre mère et enfant. » Laurent C.

 

« Bonjour, Je m'appelle Adrien, j'ai 23 ans, je suis Papa depuis 15 mois.
Mon fils est allaité depuis ses début et ma femme et moi souhaitons allez jusqu'au sevrage naturel.

Je trouve que l'allaitement est la meilleur chose qui soit. C'est tout ce que l'on peut souhaité pour un enfant. Et y'a pas meilleur nourriture pour le début de sa vie.
C'est naturel et bienveillant. Protège la flore intestinale si fragile de l'enfant.
Et même les hommes serait susceptible d'allaité.

Ça serai une crise sanitaire si la femme n'allaitais plus. Et pourrais faire courir la fin de l'humanité.
Plusieurs milliers d'années que les mammifères allaite(l'homme en fait parti).
Et c'est grâce à l'allaitement que l'homme à perduré comme tout les autres espèces.

Je trouve donc l'allaitement juste parfait. Et ça laisse totalement participé le père sur le fait de s'occupé de l'enfant.
Contrairement au femme qui dise "je donne le biberons pour que le père participe".
C'est une connerie, si le père veut participé il a plein d'autre activité. Sachant qu'il donne trois biberons et c'est fini.

Donc ça supprime un allaitement potentiel.
Bref je m'égare. L'allaitement est naturel et est la meilleur chose qui soit pour l'enfant comme pour les parents. Les moments passés à trois quand l'enfant tète, sont juste magnifiques. » Cordialement Adrien :)

 

« Je suis papa d'un petit garçon de 15 mois, sa maman a allaité exclusivement jusqu'à ses 6 mois, depuis il est en DME [diversification menée par l’enfant] et toujours allaité à la demande. Peu importe le lieu, l'heure et la situation, si l'enfant a faim sa mère le nourri. C'est à la société de s'adapter en permettant aux femmes d'allaiter sans être mal vues, peu importe l'âge de l'enfant et dans n'importe quel endroit du globe! Ce n'est pas parce que le sein a été sexualisé par une société clairement pornographique qu'il faut continuer dans ce sens. C’est mon avis... » Guillaume Lefebvre

 

« Je m'appelle Sébastien, j'ai 37 ans, avec ma femme nous allons avoir notre premier enfant. Ma femme va allaiter et je la soutiens dans sa décision. L'allaitement est la chose la plus naturelle qui soit, un magnifique moment de symbiose. »

 

« Étant Infirmier Puériculteur, je pourrais disserter pendant des heures sur l'intérêt, pour l'enfant et la maman, de l'allaitement maternel. Cependant aujourd'hui je parle en tant que père de 2 garçons de 5 et 8 ans. Mon épouse a voulu allaiter nos deux enfants, et j'ai tout fait pour l'aider au mieux dans cette démarche car j'ai trouvé cela important. Important qu'en tant que mère, elle puisse s'investir pleinement auprès de ses enfants. Important que nos enfants aient la chance de partager ces moments magiques avec leur maman. Important car j'ai trouvé cela beau, même magnifique. Alors sauvons, promulguons, encourageons, accompagnons l'allaitement ! M. DÉCLOIX Benjamin, 37 ans, Infirmier Puériculteur, Marié depuis 12 ans, Père de 2 garçons de 5 et 8 ans allaités

 

« Déjà, quand notre fils est né, on n'envisageait pas du tout un autre mode d'alimentation. Les mères sont faites pour cette tâche (techniquement, tout le monde, même).
Rien n'est et ne sera jamais meilleur pour un bébé que ce lait, que les mères donnent à leur(s) enfant(s) et qui s'adapte aux conditions de vie des enfants et de leur Maman.

Et pourquoi payer pour quelque chose de moins adapté à nos enfants, qui ne leur conviendra surement pas et qui risque de leur provoquer des carences? Pourquoi se surcharger de biberons, boites de lait en poudre, goupillon etc... alors que les seins des femmes sont la seule chose nécessaire? Prêts à servir, toujours à température.

L'allaitement est l'une des plus belles choses que j'ai pu voir et ce lien magnifique qui se crée entre une mère et son bébé lorsqu'il tète ne devrait pas être ignoré pour, juste, avoir à payer pour du superflus. » Maxime, 29 ans, Papa d'un garçon de 6 mois, allaité depuis le début et jusqu'à ce qu'il n'en veuille plus.

 

« Je suis heureux que ma femme ait allaité nos trois enfants. Ce ne fut cependant pas sans difficulté et nous avons souvent été perdus dans la jungle des conseils contradictoires. J'ai senti un réel désarroi quand il a été question de prendre des décisions pour protéger la santé de notre fils et poursuivre l'allaitement. Nous voulions un conseil éclairé et nous avons entendu tout et son contraire.

Je suis également surpris du peu de soutien que nous avons reçu de la part des professionnels de santé quand notre fils prenait peu de poids. La pédiatre nous a dit de donner des biberons de lait en boîte, un point c’est tout. C’est en glanant des informations auprès des associations que ma femme a su retrouver confiance en elle et poursuivre ainsi son allaitement. Son projet était fort et je crois que sans cette conviction, elle aurait baissé les bras comme la plupart de nos amies.

Avec les scandales actuels, je me demande si les laits industriels présentent un niveau de sécurité suffisant. Leur vente ne devrait-elle pas avoir lieu uniquement en pharmacie sous le contrôle d’un professionnel qui veille à en garantir le bonne conservation ? » Un Papa de Paris

 

« Il y a dans l'allaitement quelque chose de l'ordre de la réalisation de l'humanité : la transmission d'une prédisposition à la vie. Je ne suis pas moins père de n'avoir pas nourri mes enfants au biberon. Le lien nourricier que l'on nouerait au premiers mois de la vie de nos enfants ne constitue pas, je pense, un élément nécessaire à la condition de père. Veiller à ce que nos enfants soient nourris de la meilleure façon, c'est ça aussi être père. Je me réjouis que mes enfants aient eu cette chance de profiter du lait maternel. Je me réjouis que ma femme ait pu nourrir chacun de nos enfants. » David Bailly

 

« N'est-ce pas merveilleux qu'une mère puisse, sans matériel, n'importe quand et j'espère n'importe où, sortir son sein pour nourrir son enfant? D'un lait adapté parfaitement aux besoins immédiats de l'enfant. Nos deux filles nées au Canada ont pu profiter de cette prouesse que la nature a mis des centaines de milliers d'années à peaufiner et que le lait industriel ne pourra jamais rivaliser. » Thomas Desfossez. Front-end Web Developer Senior

 

« Pour moi, l'allaitement maternel est un travail d'équipe : la maman répond aux besoins essentiels du bébé et le papa est là pour répondre aux autres besoins du bébé (portage, câlins, soins) et aussi à ceux de la maman. »
Pierre-Benoit Leick, 35 ans, 1 enfant de 14 mois. Mainvillers, Moselle

 

« Il était important à mes yeux que mes enfants soient allaités pour leur santé et leur bon développement. J'ai découvert grâce à mes femmes les nombreux autres bienfaits de l'allaitement, au niveau sécurité émotionnel notamment. Nous avons eu la chance de vive à ce moment dans un pays d'Afrique dont la culture est bienveillante envers l'allaitement, ce qui a contribué je pense à ce que nos enfants en bénéficient "longtemps" -2 ans pour le premier- et j'en suis fier. » Fabien, papa de 2 enfants

 

« Ni mon éducation familiale et scolaire, ni mes études médicales, ne m’ont permis comme l’a fait l’allaitement de nos trois enfants par ma femme, de prendre conscience de la place de chacun dans notre couple et de définir mon rôle de père, de mari et d’amant. »
Alain, papa de 3 enfants (aujourd’hui adultes) et médecin généraliste

 

« Voici selon moi les intérêts de l'allaitement : Meilleur pour l'enfant, naturel, crée un lien fort avec la maman (et sûrement indirectement avec papa qui s'inclut dans le projet d'allaitement), ultra-pratique : pas besoin de trimballer des biberons, association avec cododo très intéressante : pas besoin de se lever et personne ne se réveille vraiment la nuit (donc beaucoup moins fatigant pour tout le monde !), et enfin on peut donner au lactarium et sauver des bébés prématurés ;-) » AD, Professeur de maths, 31 ans, Île de France

 

« Pourquoi l’allaitement est important ? Parce que c'est un travail d'équipe ;-)) ! » C.Th.

 

« L’allaitement est un plaisir et un moment d’échange entre la maman et son enfant. Le conjoint n'est pas là que pour les moments de doutes et de difficultés, il épaule, admire sa compagne pour la chose la plus naturelle du monde et qui a disparu de notre société du XXI ème siècle où il faut toujours justifier nos choix pour nous et nos enfants. L'allaitement est un plaisir pour toute la famille. »

 

Un papa « Tu dis juste Lactalis..... »

Témoignage d’un homme sur l’allaitement : 2 juillet 2018, à 12.34

 

« L’allaitement était pour moi une évidence à la naissance de ma fille et j’ai pu soutenir ma femme lorsqu’elle en avait besoin. Mais la plupart des hommes sont mal informés et ne soutiennent pas leur compagnes dans cette démarche qu’ils considèrent comme propre à elles et les excluant d’un lien intime entre la mère et l’enfant. Il est pour moi indispensable de sensibiliser les hommes aux bienfaits indiscutables de l’allaitement pour la santé ET pour le développement cognitif de l’enfant ET sur l’importance de leur soutien durant cette période. » Adrien M. 29 ans, papa d’Alice 24 mois, la petite sœur arrivera début août. Co-allaitement de prévu. Profession : skiman (hiver) / surveillant de baignade (été) en Suisse. Nous vivons en Haute-Savoie dans la vallée d’abondance.

 

« L'allaitement maternel est aujourd'hui un facteur déterminant de santé publique. En France, il reste sujet de questionnement et peu mis en avant dans le débat public. Alors que les derniers chiffres nous montrent une nette diminution de l'allaitement maternel exclusif, nous devons réagir afin de promouvoir pour chaque enfant un environnement propice à son développement dès le plus jeune âge. L'allaitement maternel exclusif a démontré ses bénéfices qui s'étendent jusqu'à l'âge adulte, prenons alors les mesures nécessaires pour le promouvoir dans notre société. » Charles Eury, Président de l'ANPDE

 

« L’allaitement maternel est beaucoup plus qu’une simple histoire de sein ou qu’un sujet de nutrition. Parler d’allaitement, c’est aussi parler de la sensualité, des émotions, des hésitations, des ambivalences vécues au travers de cette relation mère-enfant qui se cherche et qui s’établit à des rythmes variables. ... C’est pour cela que l’allaitement maternel est aussi une histoire d’hommes : des hommes qui ont un rôle important à jouer dans l’accompagnement et le soutien de leur compagne en prise avec toutes les évolutions d’elle-même ;.......Mais l’allaitement va encore bien au-delà du cercle intime du couple et de son enfant : c’est aussi une histoire de société et de culture. ... Bref, dans notre société, les mères sont bien seules face à leur désir d’allaiter. »

Dr Marc PILLIOT, Pédiatre, Ex-Président de la CoFAM, Co-fondateur de IHAB France, Membre de la CNNSE au Ministère

 

« L’allaitement en tant que néonatologiste est primordial pour la prise en charge des enfants à risque en particulier les prématurés. Il est capital pour le devenir de ces enfants pour leur santé globale. Il est une source de la prise en charge bienveillante des patients. »
Dr HENRI BRUEL, pédiatre néonatologiste responsable du service de Pédiatrie néonatale et surveillance continue Groupe Hospitalier du Havre, Membre du conseil d'administration de la Société Française de médecine périnatale SFMP, membre du comité d'attribution du label OMS IHAB (" Hôpital ami des bébés")

 

« Que 100% des femmes qui ont le projet d’allaiter leur enfant puissent concrétiser ce projet, pendant la durée de leur choix. »
Pr Dominique Turck, Hôpital Jeanne de Flandre, CHU de Lille et Faculté de médecine, Université de Lille

 

« En France, être papa d'un bébé allaité 2 ans et demi, c'est mener un combat contre une opposition forte de la part de notre entourage. Tout est fait pour nous ramener au biberon de lait artificiel. Alors ce combat on le mène pour protéger la maman et l'a soutenir. N'importe quelle étude sur l'allaitement en démontre les biens fondés sur tous les plans. Alors ce ne devrait pas être un combat à mener, ce devrait simplement être de beaux moments entre un bébé et ses parents. Au gouvernement : merci de communiquer très largement les résultats de toutes ces études en faveur de l’allaitement. » Damien, 34 ans, papa d'une enfant de 2 ans et demi

 

« Ma femme et moi avons 2 filles de 6 ans et demi et la seconde va avoir 8 mois dans quelques jours. La 1ere n'a pas été allaitée, ma femme n'en avait absolument pas envie n'ayant pas forcément de personnes pour l orienter , la renseigner, ni même partager son expérience. Le bib a été une vraie cata pour nous. Dès qu'elle a su qu'elle était enceinte de la seconde de suite l 'allaitement a été une évidence. Je l'ai laissée choisir en la soutenant. Ce fut difficile au début et l'allaitement n'est pas toujours bien vu par la famille,les amis etc mais on tient bon. Encore aujourd hui la petite dernière est allaitée et elle le sera jusqu'à ses 1 an au moins.
J'ai trouvé que cela à créé un lien encore plus fort entre elles 2 et puis vu tous les soucis de lait en poudre peu après sa naissance nous avons été soulagés de ne pas lui donner toutes ces saletés.
Contrairement à notre aînée qui était souvent malade ,la seconde n'a eu que 2 petits rhumes donc mieux protégée également. Sans oublier économiquement parlant ça fait de sacrées économies.
Parler de l'allaitement permettrait certainement de pas faire sentir aux femmes qui allaitent qu'elles gênent (ma femme pourtant pudique a totalement assumé mais c'est blessant en tant que femme et surtout en tant que maman comme elle m'a souvent dit d'entendre des remarques sur le fait d'allaiter après les 3mois de bébé, les gens trouvent ça plus contraignants alors que non etc).
Un dernier point important à nos yeux : ne pas dénigrer les mamans qui ne veulent pas allaiter, respectons le vécu et l'envie de chacune même s'il est certain qu’allaiter est meilleur pour l'enfant. Mieux expliquer peut faire avancer les choses plutôt que dire c'est mal de ne pas allaiter. Bien cordialement. » Cyril.D. 38 ans, 2 enfants (31)

 

« C'est super pour l'enfant et pour la maman, cela crée un vrai lien. En plus cela évite de donner du lait en poudre avec, parfois, des choses nocives pour l'enfant (exemple lait contaminé en 2017). » Un papa de 38 ans (Charente)

 

« J’évolue professionnellement dans un environnement exclusivement masculin, bien loin de l’allaitement et de la Maternité. J’ai découvert l’allaitement auprès de ma compagne et de notre bébé de 5 Mois. Les débuts ont été très difficiles, hospitalisée, opérée à de multiples reprises, j’ai découvert sa ténacité, sa conviction d’allaiter notre enfant et cela malgré son état de santé. Face à tant de volontés je n’ai pu que la soutenir, essayer de lisser les à côtés pour permettre à tous deux de créer ce lien si fort. J’ai la chance d’avoir sous les yeux, une famille qui s'unit autour de notre bébé dans un lien, qui n’est pas que nourricier, mais sécure, affectif et bien plus encore.

La place d’un père face à l’allaitement est souvent minimalisée, vendue comme seul spectateur, aujourd’hui plus qu’hier je sais que c’est faux. Le père a une vraie place à prendre, garant du confort de sa compagne et de son enfant, il apporte de la confiance, il soutient et apprend auprès de sa femme et de son bébé chaque jour un peu plus. »
Raphael Gillot Jouannet, Rugbyman 29 ans, Papa d’un petit Lou et beau papa de ses deux frère et sœur

 

« Pour moi l'allaitement rime avec l’apaisement de mon enfant. » Un papa

 

« Je suis papa d'un petit bout de 7 mois qui allaite depuis sa naissance.
L'allaitement était et est toujours évident pour moi car c'est avant tout la voie naturelle.
Le lait maternel reste la meilleure nourriture pour apporter tout ce dont le bébé a besoin. Quand je regarde la complicité et le plaisir qu'ont ma femme et mon fils en tétant, je ressens une profonde quiétude et une réelle fierté. Il serait égoïste de priver nos enfants de l'allaitement et donc du lait maternel pour une soi- disant jalousie de l'homme envers la femme. D'autre part, il est faux de croire que le biberon de lait industriel apporte de la simplicité dans la vie de tous les jours. Le sein se donne facilement n'importe où et sans accessoires à porter ! Un petit conseil, dormir en cododo est idéal pour donner le sein aisément sans se réveiller longtemps ni tout le monde dans la famille. Par ailleurs, je suis convaincu que le contact avec le sein et les bras de la maman apporte bien plus que des anticorps et un apport nutritif du lait maternel. Il permet un meilleur développement psychique et une confiance en soi de l'enfant. Des études scientifiques le montrent.
Enfin, je recommande bien sûr l'allaitement et surtout une mise en place du gouvernement d'un accompagnement et de campagnes de sensibilisation dans toutes les maternités de France avec les parents pour un allaitement réussi. Trop peu le font. »
Thomas, ingénieur de 30 ans, papa d'un enfant allaité dans le Vaucluse

 

« Notre fille a 11 mois. Une petite pensée en passant. L'allaitement créée une relation tellement puissante entre ma conjointe et ma fille que j'en bénéficie. C'est naturel, simple, intense, spirituel et émouvant. Je n'ai pas toutes ces hormones, mais elles m'éclaboussent, de bien-être, de cette force mammifère. Elle m'éclabousse de lait, cette maman nourricière. L'intérêt de l'allaitement pour moi. » Un papa

 

« Je suis le papa d'un garçon allaité et allaitant. Je suis le témoin et le soutien du binôme qu'il forme avec sa maman à travers l'allaitement depuis 2 ans et demi. Je n'en pense que du bien. Prenons le côté pragmatique du père de famille : je n'ai jamais eu de biberons à préparer et à donner, ni matériel à transporter dans nos déplacements. Il faut néanmoins faire suivre la maman, bien entendu... Il faut reconnaître que l'absence de biberons se révèle être très bénéfique la nuit. Mais en dehors de ces faits très terre-à-terre, quel est mon intérêt ?

J'ai pu réaliser très tôt que ma place n'étant pas celui du père nourricier, elle devait se trouver ailleurs. Je devais créer d'autres contextes de relations avec mon fils, bien plus intéressants que la simple fierté de donner un biberon (et d'en avoir les photos montrant ma compétence de bon père pour l'éternité).
Je devais déjà permettre la création du binôme, c'est à dire soutenir ma femme moralement et concrètement (comme le premier mois où je lui a donné littéralement à manger pendant qu'elle était occupée à apprendre à allaiter avec lui). Quoi de mieux pour renforcer un couple ? Que d'aider celle avec qui on partage sa vie à accomplir sa volonté d'allaiter dans les meilleures conditions ? Je suis persuadé que de l'aider en donnant un biberon n'aurait jamais pu atteindre le même niveau de complicité et de satisfaction mutuelle.

Et avec mon fils ? Débarrassé de la nécessité de le nourrir -qui semble préoccuper tant de papas-, j'ai pu explorer d'autres pistes : les moments privilégiés rien qu'à nous. Jeux, massages, le bercer pour l'aider à s'endormir, le réconforter, etc. Je ne doute pas une seconde que j'aurais eu envie d'explorer ces pistes dans tous les cas, mais si vous êtes un papa qui a la change d'observer la relation que peut avoir un enfant allaité avec sa maman, vous n'aurez qu'une envie : créer une relation du même type avec votre enfant.
L'allaitement, si tant est qu'on l'observe, montre la voie à des relations fortes, pleines de douceur et d'équilibre. Il aide à repousser un simple rôle logistique souvent socialement dévolue aux papas pour aller plus loin sur un chemin de la vie à deux, devenue vie à (au moins) trois. Bref, je ne peux que cautionner. » Un papa

 

« C’est mieux pour l’enfant au niveau des anticorps... et il devrait être plus encouragé en maternité sans être forcé. Il manque aussi des solutions permettant de le faire durer plus longtemps (congé maternité allongé). » Stéphane, 33 ans, 1 enfant, département 63.

 

« Papa d'une petite fille qui se prénomme Lola de 18 mois. Le bonheur de l'entendre demander une tétée à sa maman, le bonheur de les voir toutes les deux s'échanger des regards extraordinaire au moment de l'allaitement, bref la maman allaitante est extraordinaire à vivre pour nous les papa. » Beaussart Peter, Profession restaurateur Ville de Lomme (59)

 

« Bonjour voici mon avis : Ma femme a allaité notre fille 16 mois, notre fils a 20 mois et il est encore allaité. En tant que Papa et professionnel de santé , je pense qu’il est indispensable que l’allaitement retrouve une vrai place et que les familles faisant ce choix soit soutenu et pas regardé comme des extraterrestres lorsque ça dépasse 6 mois!

Il serait impossible de faire une liste des bénéfices en quelques lignes mais on peut retenir : Économie individuelle mais aussi à l’échelle de la population, immunité, guide de la croissance maxillo-faciale, impact psycho-affectif... Des efforts sont à faire à différents niveaux : information de la population mais aussi des professionnels. »

Jean-David, chirurgien dentiste, papa de 2 enfants 20 mois et 3,5 ans.

 

« Le plus beau, c'est de voir son enfant heureux au sein de sa maman. » Christopher papa de Timéo

 

« Ma femme allaite et tire son lait. Elle a repris le travail après le délai de congé légal. Comme nous travaillons en décalé c'est moi qui donne son lait à notre petit de 18 mois la moitié du temps ! Si le papa ne s'implique pas dans l'allaitement il est impossible d'allaiter et reprendre son travail. » Nicolas Gebhart, profession préférée : papa

 

« Je trouve que l'allaitement est sain, naturel, bon pour les défenses immunitaires et in fine, cela évite la consommation de produits superflus et parfois toxiques pour les bébés. » Frédéric Darde, 2 filles (4 ans et 11 mois), Directeur de projets, 37 ans, Indre-et-Loire

 

« Bonjour, Je suis l'heureux papa de 5 enfants, nous avons allaités les 5. J'insiste sur le "nous" car pour moi l'allaitement est une affaire de couple. J'ai toujours su trouver ma place de père et allaiter ou pas, la question ne s'est jamais réellement posée tant l'allaitement était primordial pour moi (pour la santé et pour la logique, la nature est tellement bien faite). Nous devrions tous être concerné! C'est une question de santé publique, de développement de l'enfant, de lien affectif qui va jouer sur les générations futures!

Je suis très proche de mes enfants et je n'ai jamais donné un biberon ! Cette idée du papa impliqué car donnant le biberon est à mes yeux incompréhensible... je lave mes enfants, les prépare pour l'école, je fais beaucoup de ménage, non pas pour "aider" ma femme mais parce que c'est mon rôle que nous les partagions, ces tâches. L'allaitement maternel n'est qu'avantage à mes yeux, tant de contraintes en moins, santé et lien en plus sans compter les économies en énergie (écologie) et financières que nous faisons! Merci de m'avoir lu ! » Denis Desnous, papa allaitant.

 

« Je suis jeune papa de 2 petites filles (3 ans pour la grande, 2 mois pour la petite dernière) toutes deux allaitées par leur maman. J'ai toujours soutenu ma femme dans ces moments, l'allaitement ça peut être difficile à se mettre en place, on peut craquer, lâcher prise et se dire qu'avec un biberon, on s'épargnera de la peine et on gagnera du sommeil... Mais ma femme n'a pas lâché et c'est un vrai bonheur de les voir, sans être un fervent pro allaitement, je trouve ça magnifique de voir un lien si intense se créer entre un bébé et sa maman, se dire qu'un bébé de 2 mois a doublé son poids de naissance rien qu'en allaitant, c'est fort, sans compter les bénéfices pour sa santé. J'essaie de m'impliquer du mieux que je le peux, me lever la nuit quand notre fille pleure pour l'apporter à sa maman par exemple... Je finirai sur l'aspect pratique, pas de biberon et de lait artificiel à transporter quand on sort c'est bien aussi ! » Jonathan, 31 ans

 

« Bonjour en tant que papa je suis pour l'allaitement et je trouve que l'on ne fait pas assez la promotion de l'allaitement en France, on ne forme pas assez de personnel pour aider les femmes qui veulent allaiter dès la naissance et on met trop de pub pour le lait artificiel dans les maternités. Je suis pour c'est génial et du coup j'ai pu m'occuper plus de ma fille car ma femme vue qu'elle allaite me laisse plus de temps avec elle. » Raoul dans l'Ain

 

« Je viens par le présent mail, apporter mon témoignage en faveur de l’allaitement car, de mon point de vue, il n’y a pas mieux pour les défenses immunitaires de nos bambins que le lait de leur mère, de plus c’est à mon sens le seul lait adapté pour nos enfants.. ( à savoir que sur terre nous sommes les seuls à donner le lait d’un autre mammifère à nos enfants.. quelle honte ! ) En bref je ne vois rien de mieux que le lait maternel (notamment lorsqu’on voit tous les problèmes qu’il peut y avoir avec certains lots de lait artificiel! ). »

B. Geoffrey, 28 ans, Echafaudeur-Calorifugeur en CNPE, 1 enfant de 8 mois 1/2 (diversifié et toujours allaité )

 

« Dans notre famille il y a une anecdote que j'aime beaucoup raconter et qui me tient vraiment à coeur parce que c'est là qu'on voit toute la place que peut prendre le papa et toute l'importance qu'a cette place dans l'allaitement.

Pour notre premier enfant, ma femme a dû avoir une césarienne d’urgence. Au bout de 24H, les produits ne faisant plus effet, et le choc des évènements lui revenant comme un boomerang, elle a tout simplement craqué. L’allaitement se passait pourtant très bien pour un premier bébé, ma femme et notre fils ne rencontraient aucun obstacle. Mais voilà, 24H après avoir enfanté, je l’ai vue fondre en larmes et craquer. Elle tenait par la fatigue des propos qui pour moi n’avaient pas de sens « qu’elle allait être une mauvaise mère, qu’elle ne saurait pas allaiter » alors qu’elle faisait déjà tout cela très bien. J’ai alors compris qu’elle avait besoin de moi plus que jamais. J’ai senti que ma place était là, auprès d’elle, pile à ce moment précis. Il fallait que je l’aide, que je la soutienne, car je pouvais vraiment voir à quel point elle se sentait perdue. Je lui ai donc proposé de dormir, bien-sûr elle a objecté, car il y avait notre fils à nourrir, mais j’avais mon idée. Sous ma bienveillante insistance elle a fini par s’endormir d’épuisement, et j’ai alors veillé notre fils toute la nuit. Notre petit bonhomme était installé en peau à peau avec sa maman bien en sécurité, et c’est là que je l’ai laissé, veillant à remettre la couverture sur eux, et à guider notre bébé vers le sein qu’il voulait téter, dès que je le voyais chercher. J’observais vers quel sein il se dirigeait et sans trop intervenir je l’aidais à atteindre sa cible ou à bien prendre le sein en bouche si besoin. J’en ai profité pour changer quelques couches nocturnes aussi !

Au matin, j’ai pu retouver ma femme, telle que je la connais, determinée et combative, et surtout cette nuit de sommeil lui avait été salvatrice. Elle me le dit d’ailleurs encore souvent, si je n’avais pas été là, elle aurait sans doute confié notre fils aux sages- femmes et il aurait été complémenté. Je suis heureux et fier d’avoir pu être là pour eux, j’ai vraiment senti à ce moment-là que c’est auprès d’eux que je devais être. Il y a encore plein de moment, tout au long de notre voie lactée où je suis présent pour ma femme et nos enfants, oui car aujourd’hui nous en sommes à 3 ans et demi d’allaitement et 17 mois de co-allaitement. Les moments de doute, les pics de croissance, les dents, les engorgements, les mastites, ou les candidoses, les nuits, les réflexions venant de l’extérieur, autant d’épreuves, où je sais que ma femme et mes enfants ont besoin de mon soutien, de sentir ma présence, par un mot, une caresse, une grasse matineé quand c’est possible... Et j’espère par ce témoignage faire comprendre toute l’importance que nous pouvons avoir les papas dans la voie lactée qu’empreinte notre famille.

Y.M Papa-Apasdemoa »