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Le Code international OMS 1981

L'évaluation WBTi comporte 15 indicateurs. L'indicateur 3 évalue la mise en oeuvre du “Code international de commercialisation des substituts du lait maternel” (1981). Le Code international, ensemble avec les quelque 20 Résolutions de l’Assemblée Mondiale de la Santé (AMS), encadre les pratiques commerciales des fabricants de laits artificiels et d’aliments pour nourrissons et jeunes enfants jusqu’à l’âge de 36 mois.
Ce corpus de textes constitue une protection des consommateurs, donc de tous les parents et de tous les bébés, allaités ou pas. En référence au lait de bébé contaminé de la firme Lactalis : la surveillance de la qualité des produits de substitution du lait maternel tombe également sous le Code ! Tout le monde a intérêt qu'il soit bien intégré dans la législation nationale, et mis en pratique.
Le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel a été ratifié par la communauté internationale en 1981. Il comporte 11 articles. Mais quand on  parle due "Code international" aujourd'hui, c'est ce texte de 1981  plus les 24 résolutions subséquentes qui définissent la mise en oeuvre du Code et apportent des précisions.
L'évaluation WBTi comporte 15 indicateurs dont l'indicateur 3 qui évalue la mise en oeuvre du “Code international de commercialisation des substituts du lait maternel” (1981).
Le Code international, ensemble avec les 24 Résolutions de l’Assemblée Mondiale de la Santé (AMS), encadre les pratiques commerciales des fabricants de laits artificiels et d’aliments pour nourrissons et jeunes enfants jusqu’à l’âge de 36 mois.
Ce corpus de textes constitue une mesure importante pour protéger les familles - que le bébé soit allaité ou pas.
Le “Code international” n’est que partiellement transcrit dans la législation suisse, la publicité des firmes de lait à l’adresse des professionnels de santé est permise, le financement de congrès et formations également. Cet était de fait pose le problème des “conflits d’intérêt” chez les professionnels de santé au contact avec la femme, l’enfant et la famille. La déontologie voudrait que l’information donnée aux parents au sujet de l’alimentation de leur bébé soient complète et sans biais, garantissant une santé optimale.
Même problème pour la publicité des produits pour nourrissons (PPN) : Lisez les étiquettes des produits - détectez les fausses allégations, évaluez le vrai contenu des produits (en sucre, en colorants, en conservateurs etc...) et la provenance des ingrédients. Faites des choix éclairés.
L’OMS et l’UNICEF recommandent que les bébés soient alimentés exclusivement au sein pendant leurs six premiers mois, période après laquelle ils devraient continuer à recevoir du lait maternel tout en consommant d’autres aliments nutritionnellement sûrs et adaptés - jusqu’à l’âge de deux ans ou plus.
Dans ce contexte, les États Membres de l’OMS se sont engagés à faire passer le taux d’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie à au moins 50 % d’ici 2025 dans le cadre d’une série d’objectifs internationaux sur la nutrition.
« Le secteur des substituts de lait maternel est en expansion. La bataille pour augmenter les taux d’allaitement exclusif sera rude mais en vaut la peine », a affirmé Werner Schultink, Responsable de la nutrition à l’UNICEF. « Les mères méritent de disposer d’informations justes et d’avoir les moyens de protéger la santé et le bien-être de leurs enfants. Des pratiques commerciales habiles ne devraient pas être autorisées pour déformer les faits : le lait maternel n’a pas d’égal.»
Pour en savoir plus
Thématiques voisines
Le Code de conduite des fabricants de laits artificiel (2017) PDF ci-après
La législation suisse par rapport aux PPN
La composition des laits artificiels ou PPN, Directives européennes
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Verhaltenscodex-Rev_2017-FINAL_fr.pdf
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